Que ferions-nous dans un monde ultra-robotisé ?
Les robots commencent déjà à envahir notre environnement. Amazon prévoit la livraison de colis par drônes, prenant l'emploi des livreurs.
Cette cohabitation avec des machines autonomes soulèvera de plus en plus des questions de morales et de droit. Par exemple, l’arrivée des drones commerciaux exige qu’on régularise l’ouverture de couloirs aériens de «transit à haute vitesse», situés entre 6 et 120 mètres. Doit-on les autoriser en ville ? A qui s’adresser si le colis d’un drone tombe sur une tête ?
Peut-on remplacer l'Homme ?
Les robots remplaceront l'homme pour les métiers les plus fastidieux comme à l'usine. Mais ils vont aussi créer de nouveaux métiers qui ne pourront être exercés que par l'Homme et qui développeront ses capacités humaines. On peut y voir le savoir-faire "relationnel", la capacité "d'abstraction", la "conception", la résolution de problèmes, la flexibilité.
Exemples de métier : Technicien des métiers médicaux, artisan, créateur d'application, réparateur de robots. Ou encore des emplois relevant de l'enseignement, du coaching, de l'esprit de synthèse, les métiers créatifs.
Créateur d'une entreprise de robotique, Bruno Bonnell nous rappelle que :
«Nous avons perdu des milliers d’emplois dans le transport à cheval avec l’arrivée de la voiture. Mais l’industrie automobile en a créé par la suite des dizaines de milliers. Aujourd’hui, les entreprises qui font des gains de productivité avec les robots vont réinvestir dans des starts ups innovantes, la création de logiciels, d’applications, les solutions écologiques, tous les métiers où l’invention humaine est indispensable. » Dans un monde de robots, «l’uniquement humain» reste irremplaçable.
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